mercredi 11 février 2009

The more I live in the City... The more I do love it here... Gonna be so hard to leave...


Je me rappelle parfaitement cette phrase de Xavier (L'Auberge Espagnole) arpentant les rues de Barcelone: "toutes ces rues aux noms inconnus qui demain me seront famileres"
Canal street, Bleecker street, Houston, Avenue A, Washington Square, White and Mott, Warren, Chambers, City Hall, Brooklyn Bridge, Bedford ave, Columbus Circle, Grand Central ... Tous ces noms sont aujourd'hui comme imbriques dans ma memoire et se fondent petit a petit dans la masse compacte de la rue des Abbesses, du square des Batignolles,  de la Sorbonne, du Chatelet et de la rue de Levis. 

Tel un pont de membranes, de nerfs et de neurones, je raproche les continents et fuse Paris avec New York. Savoureux cocktail de neuf et d'ancien, de crasse et d'effervescence, de luxe et de misere, chagrin, insouciance, badinerie,  euphorie, joie, sens, illumination, trouvaille, force. 
Pas de mots, trop de mots. Personne ne peut raconter New York. On l'aime un jour, on la hait le lendemain; c'est un peu comme une drogue dont on voudrait se defaire, mais vers qui on revient toujours tant la dependance est forte.

Ce matin, en trainant ma valise dans les rues de Chelsea, l'air doux et le ciel bleu en toile de fond parfaite, j'ai pris pour la premiere fois conscience de mon attachement, de mon addiction a la ville. Trop tard pour revenir en arriere, je suis mordue...


 



1 commentaire:

Mline a dit…

...
étrangement familier