mercredi 22 juillet 2009

lundi 6 juillet 2009

Brutalités policières et autres petites contrariétés...

Violent retour à la réalité.
West Village, Dumbo, les petits oiseaux, les glaces au citron et les musicos de Washington Square c'est beau, c'est frais et ça en fout plein les mirettes. On se pose face à Manhattan entre le Brooklyn bridge et le Manhattan bridge et on se dit qu'on pourrait vivre et mourir sur ce petit coin de pelouse. On prend l'aerial tramway et on tombe en amour pour les lumières, les taxis jaunes et la ville, belle et bruillante, en plongée. 

Et puis son téléphone sonne. C'est con une sonnerie de téléphone. Si on considère qu'un terrien sur 2 possède un portable, et qu'on multiplie 2,5 milliards par la probabilité que votre portable sonne en même temps que le mien quelque part dans le monde, et ben ça en fait des sonneries d le 5 juillet à 5.30pm (time of New York). 

Bref, ce connard de cellphone sonne. Et d'un coup le décors Sex and The City prend des allures de clip de Tupac et Docteur Dree back in the 90's. 

Ils sont comme ça les ricains, peuvent rien faire comme tout le monde. Quand le reste du monde passe sa fête nationale à griller des saucisses et à danser sous les lampions, le new yorkais se fait agresser par 50 flics-skins-heads et jeter derrière les barreaux pour 24h00.  Et en famille s'il vous plaît. Sinon c'est pas marrant. Faut que tout le monde participe. Les femmes, les enfants, les parents, les grands parents. Chacun a droit à son coup de matraque et à son shotgun contre la tempe. 

Et ça c'est pas du cinéma, ça se passe en vrai, quelque part dans le Queens, dans la nuit du 4 au 5. Et les star du film sont mes amis...

God bless America. Et surtout les américains.


mercredi 1 juillet 2009

LA MAISON DU BONHEUR

Il était une fois, dans un pays très très lointain, une maison au fin fond d'une (presque) forêt qui s'appelait Bushwick (pas la maison, la forêt. faut suivre hein!). Dans cette maison vivaient trois bonnes fées: Stephanie, Michelle et Carrie. Et comme elles avaient tendance à recueillir toutes les petites bestioles éclopée des environs, la maison ne devait jamais être vide. Il devait toujours y avoir quelqu'un pour commander une pizza, faire du thé au jasmin ou "chiller" sur le toit avec du vin mélangé façon Californie (NDLR: and for you hun? Cabarnet-Merlot or Shiraz-Anjou?). Mais la terrible voisine croqueuse d'enfant rôdait... Et avec son complice troll bipôlaire ("Kat! Gimme my fuck cranberry juice!") ils préparaient toutes sortes de méfaits dans la cage d'escalier du 147 Thames... 
Et à minuit, heure où dorment les petits, le Ice-cream-car passait... Précédé de son lancinant et glaçant carillon aux sonorités Fritz Languiennes... 
ding ding "venez les petits..." ding din "c'est l'ice-cream-man..." ding ding "venez manger des glaces" creepy
Selon Michelle il ferait dans le deal de weeds et de cocaïne. Moi je parierais plus sur le trafic d'organes, mais bon, l'Amérique est un pays libre. Elle peut penser ce qu'elle veut.






Photos par Stephanie Butterworth/Ma colloc' est une artiste