lundi 6 juillet 2009

Brutalités policières et autres petites contrariétés...

Violent retour à la réalité.
West Village, Dumbo, les petits oiseaux, les glaces au citron et les musicos de Washington Square c'est beau, c'est frais et ça en fout plein les mirettes. On se pose face à Manhattan entre le Brooklyn bridge et le Manhattan bridge et on se dit qu'on pourrait vivre et mourir sur ce petit coin de pelouse. On prend l'aerial tramway et on tombe en amour pour les lumières, les taxis jaunes et la ville, belle et bruillante, en plongée. 

Et puis son téléphone sonne. C'est con une sonnerie de téléphone. Si on considère qu'un terrien sur 2 possède un portable, et qu'on multiplie 2,5 milliards par la probabilité que votre portable sonne en même temps que le mien quelque part dans le monde, et ben ça en fait des sonneries d le 5 juillet à 5.30pm (time of New York). 

Bref, ce connard de cellphone sonne. Et d'un coup le décors Sex and The City prend des allures de clip de Tupac et Docteur Dree back in the 90's. 

Ils sont comme ça les ricains, peuvent rien faire comme tout le monde. Quand le reste du monde passe sa fête nationale à griller des saucisses et à danser sous les lampions, le new yorkais se fait agresser par 50 flics-skins-heads et jeter derrière les barreaux pour 24h00.  Et en famille s'il vous plaît. Sinon c'est pas marrant. Faut que tout le monde participe. Les femmes, les enfants, les parents, les grands parents. Chacun a droit à son coup de matraque et à son shotgun contre la tempe. 

Et ça c'est pas du cinéma, ça se passe en vrai, quelque part dans le Queens, dans la nuit du 4 au 5. Et les star du film sont mes amis...

God bless America. Et surtout les américains.