lundi 2 mars 2009

4 mois que j'ai pas regardé la Télé, mangé un croissant, mangé des pâtes au pistou avec des copines devant La Nouvelle Star ou La Starac...


March 1rst. Jour à marquer d'une pierre blanche: je me sens officiellement chez moi à NY. La preuve? je m'autorise une soirée glande, toute seule, devant la T.V! Et je me fiche de ce qui peut bien se passer dehors. 
La douce clameur de la ville me parvient par bribes, et c'est très bien ainsi. la toute proche Houston Street (supra célèbre frontière entre Soho and Lower East Side au Sud et Noho and East Village au Nord) semble rester bien sage et tranquille. La faune branchouille d'Alphabet City se remet de sa gueule de bois et les touristes se pressent sur le quai de la A pour rejoindre le Air Train et JFK.

Au menu du 178 E.2nd Street c'est pâtes au pistou (Barilla! Importé via mes-copines-air-craft) et American Idole (=Nouvelle Star). J'adore. Les pubs se succèdent: plats cuisinés, lessive organique et détergeant pour voiture, je comprends tout! (élément suffisamment notable pour être signalé ici). Pendant qu'une mexicaine allumée vente les mérites d'une croix en cristal "that keeps the Lord by you" sur CBS, mon linge sale s'éclate au laundromat du coin. First time in my life I actually use a washer-dryer... Not that secured... Suspens...
En fait ça me fait penser à Tina et ses lessives au lavomatique de la rue de Levis. Je préfère rester en surface en ce qui concerne les tiers, mais franchement, j'ai rigolé toute seule face au dilemme infernal du distributeur de lessive, des quarters qu'il faut aligner tout en sélectionnant un programme parmi 5 options plus farfelues les unes que les autres, à me disputer les dernières lingettes assouplissantes avec une quadra obèse adepte du décollement de racines... A présent JE SAIS. Et je comprends pourquoi les new yorkais surlignent en rouge les jours de laundry ...

10.30pm American Idole a laissé place à une sorte de Drama pathétique avec la toujours-anorexique-et-sur-liftée-Calista-Flockhart. Ca pleure, ça gueule, ça a des "moments" avec les violons et tout ça, ça danse sur le canap' avec toute la famille (parce-que-c'est-comme-ça-que-les-vrais-américains-passent-leurs-dimanches-en-famille) et puis ça se regarde dans le miroir avec la petite voix off en commentaire philosophico-sociologico-nombriliste. En temps ordinaire je penserais sincèrement au suicide de l'écran plasma (heu, du tube cathodique en fait), mais là, parce que c'est l'Amérique, je trouve ça fun. 

Il est à présent temps pour moi de raccrocher le clavier et de descendre chercher mes petites culottes. Fascinant.

A très bientôt pour d'autres histoires de chaussettes sales!
Et si vous êtes sages, je vous raconterais comment je me suis bricolé une semelle pour ma chaussure droite avec une Allways Ultra. Ha, ha! Ca vous épate ça hein!





1 commentaire:

Anonyme a dit…

brilliant, I say.